Publié le 04/07/19
Publié le 04/07/19
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Résolument engagés en faveur de la transition climatique, les jeunes attendent désormais de leurs employeurs qu’ils partagent leurs convictions environnementales et écologiques. Un défi que les entreprises se doivent de relever pour continuer à attirer les talents de demain.

Natixis climate-generation-challenge -385X275pxLe message est très clair : « Les entreprises doivent accepter de placer les logiques écologiques au cœur de leur organisation et de leurs activités ».  Le Manifeste pour un réveil écologique, initié à l’automne dernier par les étudiants de quelques grandes écoles (HEC, AgroParisTech, CentraleSupélec, Ecole Polytechnique, Ecole normale supérieure-Ulm) et aujourd’hui signé par plus de 30 000 de leurs pairs, dont quelque 27 000 Français, place la barre très haut pour les entreprises en quête de jeunes talents. De leurs futurs employeurs, ils attendent qu’ils partagent leurs valeurs et leurs convictions en faveur d’un modèle de développement plus respectueux de l’environnement et des ressources limitées de la planète. « Nous souhaitons profiter de la marge d’action dont nous bénéficions en tant qu’étudiants en nous tournant vers les employeurs que nous estimerons en accord avec nos revendications », écrivent-ils noir sur blanc, en évoquant « un système économique dépassé par la crise, la finitude des ressources, le gaspillage, la surconsommation ».

 

Natixis, banque la plus innovante dans le green (The Banker, 2018)

Ce manifeste, l’une des nombreuses initiatives prises par la « génération climat », lance un véritable défi aux entreprises qui ne peuvent se passer de ces jeunes talents pour accompagner leur développement. Chez Natixis, les moins de 30 ans ─ les fameux millenials ─ représentent 40 % des recrutements, l’objectif étant d’atteindre 50 % d’ici à 2020. « Cette préoccupation des jeunes transparaît dès les échanges que nous avons avec eux lors des forums écoles », confirme Cécile Tricon-Bossard, directrice adjointe des Ressources humaines de Natixis. « Clairement, aujourd’hui, on ne peut plus ignorer cette tendance en tant qu’employeur : les jeunes sont en quête d’authenticité, de transparence et sont très exigeants en matière de responsabilité sociétale des employeurs ».  

Face à ce nouveau défi lancé aux employeurs, Natixis, désignée en 2018 par la revue The Banker comme la banque la plus innovante au monde sur les thématiques climat et développement durable, part avec une longueur d’avance. Plusieurs métiers sont, depuis plusieurs années, orientés sur cette dimension de finance durable et socialement responsable, à l’image de sa filiale Mirova. Natixis s’attache à accompagner ses clients vers un modèle de développement plus durable via son activité de conseil ou la mise à disposition de solutions « green » innovantes. 

 

L’engagement au cœur de notre ADN

Les enjeux écologiques ont toute leur place chez Natixis. Un exemple significatif : grâce à une politique volontariste et l’action de chacun, la consommation de papier a diminué de 31 % en 2018.  La participation versée aux salariés prend d’ailleurs en compte cet indicateur.  Autre exemple de l’engagement des collaborateurs en faveur de la biodiversité, les congés solidaires : des salariés choisissent, chaque année, de mener des actions de terrain pendant leurs vacances grâce à un partenariat avec Planète Urgences. De très nombreuses initiatives lancées par la RSE, les métiers ou les collaborateurs eux-mêmes peuvent être signalées, comme la création d’un potager ou l’installation de ruches sur les toits, le nettoyage des plages à Hong Kong, ou encore très récemment l’organisation de « ploggings » entre collègues. Enfin, en France, les salariés peuvent faire du télétravail entre 4 à 8 jours par mois ─ une solution particulièrement impactante en cas de pic de pollution. 

 

Natixis Cecile Tricon Bossard drh adjointe« L’engagement est finalement au cœur de l’ADN de Natixis. Chaque collaborateur a l’opportunité de s’engager efficacement en faveur de la société et de contribuer à créer des solutions utiles pour tous. En quelque sorte, nous offrons bien plus qu’un simple job. », conclut Cécile Tricon-Bossard, directrice adjointe des Ressources humaines de Natixis