Demain samedi 22 mai nous célébrerons le premier anniversaire de la « Journée internationale de la diversité biologique », proclamée en 2020 par l’Assemblée générale des Nations Unies pour agir contre l’appauvrissement continu de la diversité biologique.
Un déclin sans précédent
La Terre est aujourd’hui confrontée à une extinction de masse sans précédent des espèces vivantes : plus de 60 % des populations d’animaux sauvages ont disparu depuis 40 ans. 1 million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinctions sur les 8 millions estimées de la planète.
La combinaison des formes de vie et leurs interactions les unes avec les autres et avec le reste de l’environnement est pourtant essentielle à la vie sur Terre. Nous dépendons d’un écosystème sain pour nos ressources en air, eau, nourriture, médicaments, vêtements, énergie…
Les épidémies, comme celle du coronavirus que nous traversons actuellement, sont une des conséquences des désordres environnementaux : 60 % des maladies infectieuses chez l’homme sont des zoonoses, c’est-à-dire transmises à l’homme par les animaux. Leur développement est favorisé par la dégradation de l’habitat des espèces, qui rapproche les espèces sauvages des humains. 75 % des maladies infectieuses émergentes sont des zoonoses. (source : Nations Unies)
Agir
Les Nations Unies ont fixé 17 Objectifs de développement durable pour protéger la Planète et le quotidien de ses habitants. Parmi eux, l’Objectif 15 consiste « à préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable ; gérer durablement les forêts ; lutter contre la désertification ; enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité. »
Natixis adhère à cet objectif et a mis en place plusieurs actions concrètes. Elle est notamment signataire de l’initiative act4nature international et a été la première banque à communiquer, en juin 2020, des engagements individuels SMART, qui l’engagent à préserver la biodiversité et sensibiliser ses parties prenantes au travers d’initiatives portant sur ses impacts directs et indirects.
Elle s’est engagée notamment à inclure la biodiversité dans sa stratégie, à mesurer l’impact de ses clients et de son activité sur la biodiversité et à l’éviter, le réduire et/ou le compenser, à intégrer systématiquement les sujets de biodiversité dans son offre de finance durable, à contribuer activement à faire émerger des standards de place, à former et sensibiliser ses collaborateurs aux sujets de la biodiversité.
Les objectifs que Natixis avait fixés dans ce cadre pour 2020 ont été globalement atteints :
Conclusion
« 44 trilliards de dollars, soit plus de la moitié du PNB mondial, dépendent de la nature. Sa destruction menace la stabilité de nos économies et, in fine, la survie de l’humanité. C’est pourquoi préserver et restaurer les écosystèmes naturels est tout aussi important que lutter contre le réchauffement climatique. Conscients de notre responsabilité, nous avons pleinement intégré la biodiversité à notre stratégie RSE, et poursuivons nos actions au travers de l’ensemble de nos métiers. »
Karen Degouve, responsable du développement finance durable au sein de la direction RSE, Natixis.