Publié le 18/06/12
Publié le 18/06/12
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Meilleurs moments de l’assemblée générale Natixis – La rémunération des dirigeants

[Laurent MIGNON – Directeur Général de Natixis]

En ce qui concerne la rémunération des mandataires sociaux, je reviendrai simplement sur ce qui concerne le statut et la rémunération du président du conseil d’administration. Pour ce qui me concerne, je ne suis peut-être pas le mieux placé pour en parler mais au fond, c’est aussi simple. Depuis ma prise de fonction début mars 2009, j’ai proposé au conseil – et le conseil a accepté ce choix – qu’aucune rémunération ne me soit versée au titre de mes fonctions de président du conseil d’administration. Je considère en effet que je suis rémunéré au titre de mes fonctions de Président du directoire BPCE, ce qui comprend cette fonction de président du Conseil d’administration de Natixis.

Par ailleurs, le statut du Président du Conseil d’administration de Natixis est aujourd’hui très simple puisque, mandataire social, il n’a pas de contrat de travail, pas d’assurance chômage, pas de stocks options, pas d’actions gratuites, pas de jetons de présence puisque la politique du groupe est que les représentants du groupe BPCE reversent leurs jetons de présence à la société, dans les sociétés qui sont contrôlés par le groupe, pas de retraite dite chapeau, pas d’avantages en nature et pas non plus d’indemnités de départ. Voilà un statut qui a le mérite de la simplicité.

En ce qui concerne le Directeur Général de Natixis, Laurent Mignon, il est entré en fonction en mai 2009. Son statut est également simple puisque, mandataire social, il n’a pas de contrat de travail. Il n’a pas d’assurance chômage, pas de stocks options ni d’actions gratuites et pas de retraite chapeau. Il a un avantage en nature inférieur à 5 200 euros par an – c’est une voiture de fonction – et il bénéficie d’une indemnité de cessation d’activité qui est soumise à conditions de performance et qui est plafonnée dans son montant à un an de rémunération.

L’évolution du montant de la rémunération du directeur général, qui figure dans tous les rapports annuels, est ici indiquée sur les années 2009, 2010 et 2011. L’année 2009 correspond à un peu moins de huit mois de présence effective, d’où un chiffre de rémunération fixe qui est un prorata temporis du montant total de la rémunération fixe, qui est d’environ 800 000 euros et qui n’a pas été modifiée sur la période considérée. La rémunération variable est soumise à des conditions de performance – des critères quantitatifs et des critères qualitatifs sur la qualité de la gestion. Elle s’inscrit en baisse sur l’année 2011 par rapport à l’année 2010. A noter qu’au-delà des critères de performance, le conseil d’administration et le directeur général en accord avec lui, ont souhaité faire preuve de modération sur le montant de la rémunération variable en 2011. D’où une baisse nettement plus prononcée que celle du résultat net. La rémunération du Directeur Général est pour partie différée. Vous voyez que la rémunération variable 2011 est différée à 64 % sur trois ans à partir de 2013 – 2013, 2014 et 2015 – et que la moitié de sa rémunération variable est indexée sur l’action Natixis, conformément à la politique générale de la société.

Il paraissait utile de revenir sur ces questions de rémunération qui soulèvent parfois beaucoup d’interrogations. Je note qu’elles en soulèvent de moins en moins depuis 2009, et c’est heureux, s’agissant de Natixis.