Publié le 18/06/12
Publié le 18/06/12
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Meilleurs moments de l’assemblée générale Natixis – La gouvernance

[François PEROL – Président du conseil d’administration, président du directoire de BPCE]

Depuis avril 2009, votre société est régie par un conseil d’administration désigné par l’Assemblée générale des actionnaires, le Conseil d’administration désignant lui-même un Directeur général. L’actionnariat de Natixis n’a pas fondamentalement évolué dans sa structure en 2011. BPCE détient 72,3 % du capital. L’autocontrôle est très limité puisqu’il est de 0,2 %. Ce qui veut dire que le public représente 26 % du capital de la société. Le conseil d’administration qui est désigné par l’assemblée générale a formé en son sein trois comités. Un comité d’audit, un comité des nominations et des rémunérations et depuis cette année, un comité stratégique pour examiner avec l’ensemble des administrateurs les grandes orientations stratégiques de la société. Le Directeur général, Laurent Mignon, est désigné par le conseil et il est assisté d’un comité de direction générale de neuf membres et d’un comité exécutif de 31 membres pour conduire la société.
Vous voyez ici s’afficher la composition cible du Conseil d’administration : quinze administrateurs – cinq administrateurs indépendants et dix administrateurs qui sont issus du groupe BPCE, des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires. Vous aurez à vous prononcer dans le cadre du vote des résolutions sur l’entrée de trois nouveaux administrateurs : Madame Stéphanie Paix, Madame Catherine Halberstadt et Monsieur Alain Condaminas. Vous voyez que la composition du conseil, qui comptait zéro administratrice au début de l’année 2009, évolue progressivement vers la parité puisque nous aurons, si l’assemblée générale en décide ainsi, quatre administratrices au sein de notre conseil.

 En 2011, votre Conseil d’administration a tenu sept séances de travail avec un taux d’assiduité qui est en progression, ce dont je me félicite. Son activité, c’est l’arrêté des comptes sociaux et des comptes consolidés. C’est l’examen de la communication financière de la société et des rapports de l’activité de l’entreprise. Toute une partie de son travail est également consacré aux conditions d’exercice du contrôle interne et à la surveillance des risques. Il se penche également sur tous les projets stratégiques et les projets structurants pour l’entreprise. Il autorise les conventions réglementées, celles qui impliquent des administrateurs de la société. Il se prononce depuis peu – ce sont des changements de la réglementation – sur la rémunération de ce qu’on appelle les preneurs de risques, c’est-à-dire les collaborateurs de la société qui, par leur activité, sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur les risques pris par la société.