Luc Barnaud (École Polytechnique, 89 – Telecom ParisTech, 94), directeur du Digital et de la Technologie, et Pierre Leger (ENSICAEN, 2014), Expert Leader 89C3R Innovation LAB, vous emmènent dans les coulisses de la transformation digitale de Natixis.
Une interview parue dans le Monde des Grandes écoles et Universités.
Comment conduisez-vous la transformation digitale ?
L. B. : L’ambition du digital est d’améliorer l’expérience client en offrant plus de simplicité, d’instantanéité et de personnalisation, , que ce soit en matière de paiements, de gestion des sinistres, d’épargne ou encore de financement. Ce qui implique une bonne maîtrise technologique et le développement de solutions de self-care (chatbots et autres robot advisors), mais aussi d’importants changements culturels, pour faire de la data, une véritable source d’intelligence augmentée au service de nos clients.
Et pour délivrer cette « promesse digitale », nous avons fait le pari de réunir l’IT, le digital et les datas au sein d’une même équipe. Cette organisation permet d’aligner nos expertises sur un même objectif et de gagner en agilité.
Pierre présente 89C3R, la digital factory de Natixis |
Sur quels sujets travaillez-vous ?
L. B. : Sur la Data bien sûr mais aussi la robotique, le machine learning, les chatbots, les API, l’UX/UI, le marketing digital, la généralisation des pratiques agiles… La maîtrise de ces nouvelles technologies est clé mais plus encore la capacité à travailler en équipe pluridisciplinaire. C’est de cet enrichissement mutuel des compétences au sein d’une même équipe projet ou produit, que naît le succès.
Quelle place offrez-vous aux jeunes talents ?
P. L. : Après mes années d’alternance chez Natixis, j’ai rejoint 89C3R pour y développer la plateforme Chatbot du groupe. On me fait confiance depuis le début. J’ai eu la chance par exemple de participer deux années de suite à la conférence Apple aux États-Unis et d’y échanger avec les meilleurs développeurs du monde, j’ai aussi une réelle liberté d’entreprendre, comme actuellement où je teste des concepts autour de la réalité virtuelle et augmentée.
L. B. : Notre ambition est de recruter 50 % de jeunes de moins de 30 ans, et ce dans l’ensemble de nos entités que ce soit en France (150 recutements prévus cette année), à Londres, Hong Kong, New York, Porto. Chez Natixis, chacun est encouragé à développer son leadership et à évoluer. Ces jeunes peuvent très rapidement accéder à des postes à fort impact, comme Pierre qui est aujourd’hui Expert Leader.
Quel message pour les jeunes diplômé.e.s ?
L. B. : Tentez l’aventure bancaire ! Les banques ne sont certes pas nées avec le digital, mais la révolution est réelle, rapide et passionnante. Chez Natixis, nous avons décidé d’allouer 450 millions d’euros au digital d’ici à 2020. Vous serez vite immergés dans les nouvelles technologies, et vous découvrirez aussi une entreprise à taille humaine, avec une histoire solide, une grande confiance de ses clients et une culture du leadership résolument tourné vers l’intelligence collective et la valorisation des compétences.
Donc aux jeunes talents d’accompagner notre transformation, d’insuffler une dose de folie et d’apporter de nouvelles ambitions.
P. L. : La banque n’a pas forcément une image moderne. Mais en réalité, c’est un milieu très technologique au sein duquel vous pourrez toucher à tous les sujets. Avec une richesse incroyable liée à la diversité des métiers et des cultures, et un vrai esprit d’équipe.
Vous aussi, épatez NatixisQue ce soit au sein de la chaire Business analytics and future banking, créée avec HEC Paris et Polytechnique, ou à travers son partenariat avec la Web School Factory, Natixis ne manque jamais l’occasion de challenger et d’échanger avec les jeunes. « Nous sommes bluffés par leur rapidité à comprendre nos enjeux, leur vision globale et leur force de conviction. Leurs travaux sont très professionnels et enrichissent nos réflexions et nos projets. » |