Alors que la transformation digitale bat son plein, son empreinte environnementale interroge. Bien qu’invisible, le secteur numérique a un impact bien réel sur l’environnement.
Quel est l’impact environnemental de notre consommation digitale ? Quelles sont les pistes pour être plus green derrière nos écrans ? Voici quelques éléments de réponse.
La pollution numérique : le nouveau chantier de l’écologie digitale
L’impact du numérique sur l’environnement demeure encore assez méconnu du grand public. Ainsi, un sondage du Forum international de la météo, réalisé en 2019, révèle que seulement 40 % des Français voit un lien entre les pratiques numériques et le réchauffement climatique.
Pourtant ce qui consomme aujourd’hui le plus de ressources et d’énergie tient souvent dans une poche ou un sac : smartphones, tablettes, objets connectés, ordinateurs, etc.
Le secteur numérique génère plusieurs types de pollution :
- La pollution engendrée par la production d’équipements informatiques ;
- La pollution liée à la fin de vie des équipements électriques et électroniques ;
- La pollution liée à notre usage quotidien du numérique.
Des solutions pour conjuguer transformation digitale et responsabilité environnementale
Sensibilisation à l’écologie digitale, éco-conception des logiciels, réemploi du matériel informatique, valorisation de l’énergie des centres données, des solutions existent et se déploient pour un numérique plus responsable.
Signataire de la Charte Numérique Responsable de l’Institut du Numérique Responsable (INR), Natixis s’attaque à la pollution numérique pour une transformation digitale responsable. Elle s’est dotée d’une feuille de route sur le sujet afin de coordonner et amplifier les actions.
Concilier efficacité et sobriété : la stratégie numérique responsable de Natixis
Les actions reposent sur trois piliers.
Le premier pilier, « Green for IT », vise à la réduction de l’impact environnemental du numérique, via des achats responsables, une optimisation du taux d’équipement ou encore le traitement de la fin de vie de nos matériels par du réemploi ou du recyclage.
Le deuxième pilier, « Conception responsable », s’attache à promouvoir de bonnes pratiques d’écoconception pour les applications et les données, comme pour les équipements.
Enfin, le troisième volet, « IT for Green », explore comment l’informatique peut se mettre au service de l’environnement, en contribuant notamment à réduire les déplacements.
Numérique responsable : des engagements et des actes
La deuxième vie solidaire des équipements informatiques
Des laptops et tablettes reconditionnés ont été offerts par Natixis, à l’école des Hôpitaux de Saint Maurice, en région parisienne. Ce don permet à une centaine d’enfants de bénéficier d’outils d’apprentissage et de communication adaptés à leur handicap. Ce geste solidaire est également éco-responsable. Le réemploi évite un nouvel achat et la génération de déchets électroniques.
Découvrez la deuxième vie solidaire et écologique des ordinateurs et tablettes de Natixis.
Quand un data center chauffe une piscine
Les data center ou centres de données permettent le stockage et l’échange de données informatiques. Fonctionnant 24h/24 et 7j/7, ils sont par nature très énergivores, notamment pour le refroidissement de leurs circuits informatiques qui représente près d’un tiers de leur consommation énergétique.
Des solutions existent néanmoins pour des data center plus « verts » telles que le free cooling ou refroidissement gratuit. Cette technique utilise l’air extérieur pour refroidir naturellement les salles de serveurs ou directement les armoires informatiques. Le free cooling permet ainsi de réduire le recours à une climatisation artificielle.
Autre exemple positif : en Ile-de-France, les bassins du Centre Aquatique du Val d’Europe sont chauffés par un data center de Natixis. Depuis 2011, près de la moitié de la chaleur produite par les serveurs est valorisée chaque année.
Comment être digital et éco-responsable au bureau ?
Stocker des données, faire des recherches sur Internet, envoyer ou conserver un mail sont autant de gestes quotidiens et en apparence anodins qui ont pourtant un impact écologique significatif.
Quelques conseils pour diminuer son empreinte carbone numérique au bureau :
- Ta boîte mail tu nettoieras : vider régulièrement la corbeille, se désinscrire des newsletters que l’on ne lit pas.
- La mise en veille de ton ordinateur tu favoriseras : paramétrer le mode économie d’énergie, éviter de laisser en veille ordinateur, tablette, etc.
- L’envoi de mail tu limiteras : éviter de multiplier les pièces jointes et les destinataires.
- Tes recherches sur internet tu optimiseras : favoriser les URL, utiliser les onglets « favoris » et l’historique de navigation lorsque vous souhaitez rouvrir une page.
- Tes documents obsolètes tu supprimeras : ne plus conserver les documents inutiles comme les versions intermédiaires
- Les outils collaboratifs tu privilégieras : favoriser les outils collaboratifs pour partager les documents et non plus la messagerie
Pour plus de conseils et d’astuces pour un quotidien digital et bas-carbone sur le site le l’Ademe.