Publié le 09/01/19
Publié le 09/01/19
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Ingénieur en travaux publics, Philippe Jeanne se dirige rapidement après son diplôme de l’ESSEC vers le monde de la finance. Aujourd’hui responsable Financial Management & Treasury de Natixis et membre du Comité Exécutif, il nous raconte sa passion pour un secteur et un métier en pleine transformation.

Une interview parue dans le Monde des Grandes écoles et Universités.

 Natixis Philippe-Jeanne
© Fabrice Vallon/Natixis

 

Après une formation à l’ESTP (1986), Philippe Jeanne intègre l’ESSEC (ESSEC Business School 87) avec comme projet professionnel de travailler sur le financement d’ouvrages d’art à l’international. Mais celui qui n’avait que quelques connaissances en gestion s’est laissé séduire par la banque, un univers nouveau. « Le secteur bancaire permet d’allier en permanence technique et relationnel clients. C’est également un domaine dans lequel, l’esprit entrepreneurial est encouragé. » 
Aujourd’hui, Philippe Jeanne ne regrette pas son choix du secteur financier. Il évolue dans un environnement innovant, stimulant et international. « Je commence toujours mes journées en faisant un point avec nos bureaux à l’étranger et notamment en Asie. Le management d’équipes multiculturelles est très enrichissant. Il n’y a jamais de routine. »

« J’évolue aujourd’hui dans un environnement innovant, stimulant et international »

 

 

Autre facette de son métier que le responsable Financial Management & Treasury apprécie particulièrement : sa dimension transversale, autrement dit être au carrefour des différents métiers de la banque. Cela permet non seulement d’être en contact avec une grande diversité d’acteurs, mais également d’agir réellement au service de la performance de l’entreprise « Notre équipe développe des outils de pilotage, utiles et indispensables aux prises des décisions. Concrètement, il s’agit d’agréger, d’analyser, synthétiser des données et de produire des analyses qui vont permettre à nos dirigeants de piloter la banque pour répondre aux enjeux d’un monde en constante évolution. »

L’ESSEC : l’école pour les métiers de la banque

Si Philippe Jeanne est si épanoui dans son métier, c’est en partie à l’ESSEC qu’il le doit. Pour lui, l’école est l’une des seules capables de former les étudiants à la complexité du secteur bancaire. « L’école dote ses élèves d’une culture internationale fondamentale dans les entreprises aujourd’hui. En outre, et mieux, que les écoles anglo-saxonnes, l’ESSEC arrive à trouver ce juste équilibre entre technique et business tout en formant des étudiants agiles et flexibles. »

« Nous offrons un cadre de travail propice à la prise d’initiatives »

 

 

Devenez des leaders

Plus qu’un simple job, Natixis offre la possibilité à ses collaborateurs de construire un parcours selon ses propres critères. Elle recherche de jeunes talents, capables de challenger l’ordre établi, des entrepreneurs doués d’intelligence relationnelle. D’ailleurs, l’entreprise a entièrement repensé sa structure pour favoriser l’agilité de chacun. « Nous avons simplifié notre organisation, réduit les strates hiérarchiques, repensé notre modèle de leadership, adapté nos modes de travail, pour permettre à nos talents de développer une forte autonomie et de prendre des initiatives, dans le cadre d’une stratégie claire et partagée par tous. » Actuellement, l’entreprise recherche des profils d’entrepreneurs, particulièrement à l’aise dans un environnement international. « Nous avons besoin de jeunes diplômés qui ont envie d’agir, de faire avancer les choses et pour lesquels être utile est important. En un mot, nous offrons un cadre où les jeunes talents sont libres d’innover ; d’apporter leur vision et leurs idées. »

 

Les Parisiennes sont-elles les plus belles ?

« Si les Parisiennes rayonnent par leur développement vers l’international et leur capacité à allier théorie et pratique, l’ESSEC tire son épingle du jeu. En effet, l’école offre une formation très pragmatique, permettant de comprendre les applications réelles de ce que nous apprenons. »

 

Lire aussi le témoignage de François Riahi, directeur général de Natixis, dans le Monde des Grandes écoles et Universités « Comment Natixis fait rimer agilité avec utilité »